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Immigrer au Canada : 5 choses qui m’ont surprise


Avant d’immigrer au Canada en 2005, j’ai tenté d’obtenir le plus d’information possible. Je savais que changer de région géographique, d’habitudes et de culture présenterait des défis. J’ai eu de longues conversations avec les membres de ma famille et mes amis qui avaient immigré avant moi. J’ai aussi consulté des sites Web.

Malgré la quantité d’information et de conseils que j’ai reçus, mes sources n’ont pas couvert tous les détails. Voici une liste des cinq choses qui m’ont le plus surprise depuis que je vis au Canada.

Les journées ensoleillées en hiver

Durant mon premier hiver, je m’attendais à ce qu’il fasse très froid. Je savais que les journées seraient grises et courtes. Tout le monde me donnait des conseils quant aux vêtements à porter et aux précautions à prendre. Cependant, personne n’avait mentionné les journées ensoleillées d’hiver. Ces journées où, malgré le soleil brillant, l’air demeure vif et glacial.

Je n’avais pas encore pris l’habitude de vérifier la température avant de sortir. Je pensais que, comme au pays, les rayons du soleil réchaufferaient l’air. Malheureusement, je me rendis rapidement compte que ces journées ensoleillées comptaient parmi les plus froides.

La canicule

Froid, neige et verglas font partie de l’inévitable. J’étais prête mentalement à y faire face. C’est la canicule qui m’a prise au dépourvu. Jamais je n’aurais cru que l’été canadien pouvait être aussi brutal. Je n’avais jamais anticipé que les températures ressenties pouvaient dépasser 40 degrés Celcius.

Je suis certaine d’avoir connu la journée la plus chaude de ma vie ici, dans la région de la capitale nationale. En effet, c’est au Canada que j’ai eu ma première insolation!

La relation humain-animal

J’adore les chiens et tolère les chats. J’ai toujours été très attachée à mes chiens. Toutefois, une série de règles non écrites dictait nos rapports. Nous limitions leur accès à la maison, et nos démonstrations d’affection consistaient à les flatter et à les serrer dans nos bras.

Quelle n’a pas été ma surprise de découvrir les débats au sujet des gens qui préfèreraient sauver leur chien qu’un touriste. Voir des chiens et des chats manger à même l’assiette de leur maître me surprend encore.

Les enfants-rois

Ces petits tyrans dictent leur volonté à coup de cris et de crises de colère. Ils pointent du doigt et tapent du pied en parlant à leurs parents. Le moindre « non » engendre des hurlements.

J’ai très rarement assisté à des épisodes similaires en Haïti. Mais en ces rares occasions, les parents étaient toujours prompts à corriger la situation. C’est donc avec surprise et curiosité que j’observe ces interactions entre parents et enfants. Pendant ces échanges, j’ai du mal à distinguer le parent de l’enfant.

Degrassi est une émission canadienne

À l’ère de Google, cette découverte peut paraître absurde. Cependant, l’explication est tout à fait logique.

Au début des années 1990, l’une de mes émissions préférées était Les années collège — série diffusée sur Antenne 2, une chaîne de télévision française. C’était une émission doublée en français. À l’époque, les émissions américaines étaient très populaires. C’est ainsi que, pendant longtemps, j’ai cru que Les années collège en était une.

Été 2005. Je découvre Degrassi : The Next Generation et retrouve un Pat Mastroianni plus âgé, mais toujours aussi mignon. Il joue le rôle de Joey, mais son chapeau mou a disparu. Ma curiosité étant piquée, j’effectue (enfin!) une recherche Google. C’est alors que je me rends compte que Les années collège est en fait une émission canadienne.

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